Le gaz naturel tient une place prépondérante dans le mix énergétique des français. En effet, plus de 33 % de l’énergie dédiée aux besoins domestiques (cuisine, chauffage, eau chaude) émane du gaz naturel. Les habitations françaises raccordées au gaz naturel sont nanties d’un compteur qui permet de mesurer la consommation, en mètres cubes, de gaz consommé. Cette consommation de kWh peut se convertir via le coefficient qui figure sur la facture. Hormis certaines zones françaises, le coefficient de conversion est, actuellement, de 11,2 kWh/m3.
Les compteurs GDF sont des compteurs qui appartiennent à des collectivités qui en cèdent l’exploitation à des gestionnaires de réseau. Autrement dit, la consommation et la facturation sont au nom de l’usager mais le compteur ne lui appartient pas.
En cas de déménagement, la souscription d’un contrat de gaz naturel est impérative, auprès d’un fournisseur alternatif ou historique, ainsi que la résiliation de l’ancien logement.
Le compteur de gaz standard
Le compteur traditionnel de gaz, ou compteur sec, est le compteur que l’on retrouve dans la grande majorité des foyers français. Il se présente sous la forme d’une chambre volumétrique déformable qui a pour rôle de mesurer la quantité de gaz consommée. Cet appareil a été mis au point en 1815 par l’Anglais Samuel Clegg, bouleversant le procédé de facturation des consommations de gaz. Il faudra attendre un demi-siècle pour qu’apparaisse le type de compteur actuel. Dans les années 40, il s’est généralisé à la totalité des foyers français. Le compteur de gaz appartient au gestionnaire du réseau de distribution GRDF.
Le compteur Gazpar
Gazpar, intelligent et communicant, est le nouveau compteur de gaz. GRDF compte sur lui pour remplacer les compteurs classiques d’ici à 2022. Ce projet ambitieux mettra fin aux relevés des compteurs et permettra une facturation se basant sur la consommation réelle des clients et non sur une estimation, comme cela se passe actuellement.
Ce compteur « nouvelle génération » est capable d’envoyer les données de consommations directement au gestionnaire du réseau. Celui-ci les relaiera au fournisseur de gaz en charge du contrat pour pouvoir établir les factures.
Grâce au compteur Gazpar le nombre de déplacements de techniciens peut être diminué, la facturation est calculée au plus juste pour le consommateur et la communication de données permet d’effectuer des économies d’énergie et de mieux gérer son budget.
La relève de compteur
Pour relever son compteur, il suffit de prendre note de l’index de consommation constitué des 5 premiers chiffres des kWh/m3, en blanc sur un fond noir.
Au moment de la souscription d’un contrat ou lors du relevé de son compteur, le fournisseur de gaz peut être amené à demander l’index de consommation. Pour ce faire, la formalité est identique à l’auto-relève, permettant une facturation suivant les kWh de gaz réellement consommés.
Le PCE (point de comptage et d’estimation) permet au gestionnaire de situer un compteur. Le PCE est personnel et unique pour éviter les erreurs d’usagers. Il se compose de 14 chiffres et il est mentionné sur la facture de gaz.
L’impact du gaz vert
Le gaz vert prend de plus en plus de place dans le réseau de gaz français. L’ajout de biogaz dans le réseau de gaz naturel n’impacte pas les compteurs existant et il est possible de consommer cette énergie produite localement sans avoir à effectuer de modification sur le réseau existant ou sur le compteur installé chez le particulier.