Biogaz, biomasse, biométhane et gaz vert : Quelles différences ?

Quelles sont les énergies renouvelables à privilégier ?

Soucieux de l’avenir de l’écosystème, chaque pays se tourne vers la recherche d’énergies renouvelables qui ne provoquent aucune augmentation des gaz à effet de serre. Classés parmi les énergies en plein essor, le biométhane et le biogaz sont des gaz qui ne contiennent pas de CO2 et favorisent la transition vers un environnement plus écologique. Mais, quelles sont les caractéristiques de chacun de ces gaz ?

Le biogaz, une énergie renouvelable

Obtenu par un processus de méthanisation, le gaz vert devient l’élément à privilégier dans la mise en place d’un système écologique. Ce gaz provient d’un processus de fermentation des matières organiques sans présence d’oxygène. La méthanisation reste un processus très simple parce qu’il suffit de priver les matières d’air et d’attendre leur dégradation

On peut aussi traduire cette technique comme le nom de biomasse, car sous l’effet des bactéries, les matières organiques viennent à se fermenter plus facilement. Par conséquent, la méthanisation permet d’obtenir de nombreux avantages comme la valorisation des déchets, la production d’énergie renouvelable, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les matières à méthaniser sont des effluents agricoles, des ordures ménagères, de l’industrie agroalimentaire et surtout les substances boueuses venant de l’épuration des eaux urbaines. Composée de 60 % de méthane et 40 % de CO2, cette substance peut être comparée au gaz naturel disposant de 99 % de méthane.

Le biométhane, une conversion du gaz vert

Avant de se présenter dans les réseaux gaziers, le gaz riche en méthane doit suivre un processus d’épuration. Il s’agit d’enlever toutes les impuretés pour transformer le gaz en une nouvelle version. Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser trois étapes : la décarbonation qui enlève le gaz carbonique, la désulfuration pour se défaire du sulfure d’hydrogène et la déshydratation. Après la biomasse ou la dégradation des différentes matières, ce gaz s’use en tant que carburant pour les voitures GNV ou gaz naturel véhicules. On peut alors évoquer le terme de bioGNV, une solution autre que le diesel, caractérisé par la disparition des particules et une faible quantité d’oxyde d’azote. Le bioGNV reste une technique qui améliore la qualité de l’air pour protéger l’environnement et la santé.

Quelles sont les utilisations du nouveau gaz naturel ?

Suite à sa transformation, cette substance possède les mêmes spécificités que le gaz naturel, surtout sur le plan écologique. En l’utilisant, les ménages pourront bénéficier des mêmes avantages offerts par le gaz naturel comme :

  • produire de la chaleur identique à celle résultant de la combustion de gaz par une chaudière ;
  • le fait de pouvoir être injecté sur les réseaux GRDF ou GRTgaz ;
  • être une source d’électricité sur le réseau ENEDIS et de chaleur avec la combustion par un moteur de cogénération ;
  • produire des carburants verts au titre de biocarburants.

Concernant les résidus de la fermentation, ils peuvent servir tels des fertilisants pour l’agriculture. Cette solution réduit par la suite l’utilisation des engrais chimiques et l’émission de gaz à effet de serre. De plus, la méthanisation arrive à créer d’autres filières dans le domaine de la production d’énergie renouvelable et le traitement des déchets organiques.